Naissance du cirque adapté

Un groupe de la clinique Jean Sarrailh (Aire sur l’Adour – 40) de la Fondation des Etudiants de France (qui accueille des jeunes en difficulté psychologique et/ou psychiatrique) et un animateur, Thierry Truffaut, décident de faire revivre le Carnaval à Aire sur l’Adour et pour ce faire, entreprennent d’aller apprendre quelques rudiments de jonglage et d’acrobatie dans une école de cirque, l’école Alex Galaprini à Capbreton (40).

« On a vu qu’il se passait quelque chose avec le cirque : évolution motrice, expression corporelle, préhension des objets, situations relationnelles, une amélioration très nette des comportements. Nous nous sommes dit qu’il fallait le vérifier » raconte Thierry Truffaut, un des fondateurs du cirque adapté.

De cette constatation naît la création d’un atelier cirque à la clinique Jean Sarrailh même, avec le soutien d’une artiste professionnelle, issue de l’Ecole de Cirque Nationale de Budapest.

L’atelier adhère à la Fédération Française des Ecoles de Cirque (alors Fédération Nationale des Ecoles de Cirque) et reçoit le parrainage d’Howard Buten, alias Buffo, le clown américain, mais aussi psychologue militant en direction des enfants autistes et également écrivain (« Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué… »).

C’est lors d’une rencontre avec Howard Buten que Thierry Truffaut fait la connaissance de Gérald Morel, psychomotricien.

De la confrontation des observations faites par Thierry Truffaut et ses collègues (Yolande Chauvet et Marie-Christine Descat, infirmières psychiatrique, Laurent Laval, animateur) et de l’expérience et de la pratique de la psychocinétique de Gerald Morel, naîtra le concept de Cirque Adapté.